ninabel

Tout aller bien, a part qu'il est arrivé en retard et d'une humeur bizarre...
Fin ça allais bien... c'est un grand mot. Au début, il s'inquiétait pour moi. Il n'aime pas ce qui se passe dans ma tête. Il n'aime pas mes inquiétudes pour lui... Il ne devrait peut être pas savoir. Il ne devrait pas venir ici, pour lire et se rendre compte... Je l'ai rassuré un peu, j'espère. Son attitude à peu changée, même s'il ne s'inquiétait plus. Il étais en permanence loin, distant. Même quand il posais son regard sur moi, j'avais l'impression qu'il glissait et qu'il allait s'attarder sur quelque chose derrière moi. Même ses baisers semblaient distants... A chaque exquise de sourire je revivais. Mais je suis fière de moi, j'ai réussi à le faire sourire!   =)  
Puis de meilleurs humeurs, nous sommes partis dehors pour les rejoindre. Et le changement fût radical... Tellement loin ,tellement ailleurs, tellement seul, à chercher des réponses, à chercher quoi faire, à s'inquiéter... Il n'avait plus cette tête   "j'ai confiance en moi!"   . Il avait ce visage triste qui me donne l'irrésistible envie de le serrer contre moi, de lui dire que je l'aime et qu'il n'est pas seul... Mais je n'ai rien à dire, je n'ai rien à faire. Je n'ai pas à interférer. Il est toujours là pour Nous. Je dois juste le laisser faire ce qu'il a/veut faire. Juste rester a proximité et lui faire sentir en permanence que je suis là... Il a voulu partir, presque sans me regarder, en détournant le visage. Ou bien était-ce moi qui ne voulait pas qu'il voit mes yeux si inquiets... Peut importe au fond, nous allions nous quitter distants et froids.
Mais nous ne sommes pas Nous pour rien   =)
Quand je l'ai finalement rejoint, il était toujours dans le même état, moins mal peut être, plus calme je crois... Puis ce coup de fil, je me suis éloigné tout en restant près, pour lui montrer que je comprenais que je n'avais pas ma place dans leurs affaires mais que je restais là pour lui. Il m'as pris la main. Et ses yeux ont tout exprimé. Ils allaient de moi au téléphone, du téléphone à moi. Tantôt il voulait me regarder, tantôt il devait se concentrer pour suivre que qu'on lui disait. Il m'est revenu chamboulé... Les gestes saccadés, comme s'il fuyait quelque chose. Comme si le temps pressait... Comme un homme en train de se noyer qui se retiendrait à sa bouée de sauvetage...    "Calme toi..."    S'il te plait...    Il m'as fait peur. La première fois que je le sentais si perdu, la première fois qu'il avait tant besoin de Nous... Un autre coup de fil, il repars, en courant. Il est resté longtemps en bas. Pendant ce temps j'ai chercher ce que je pourrais faire, quelle petite chose pourrait lui faire plaire, quelle petite surprise pourrai lui arracher tant bien que mal un sourire.
Il est revenu, en courant toujours. Et il avait besoin de Nous, pas de moi seulement, de Nous... De Notre chaleur, de Notre odeur, de la sensation de ne faire qu'un, de Nos yeux plongés ensemble, de Nos lèvres... Il m'a fait "rire" en tenant à passer par toutes les "étapes". Mais il a sourit, pour de vrai. Il m'a enfin regardée vraiment. Il s'est souvenu, où alors il a lu, que nous étions ensemble. Il a oublié le reste... Pas pour longtemps malheureusement. Quelques minutes après ses yeux sont retournés dans le vague.

Mais tant pis, j'ai fait ce que j'ai pu et il est allé bien pendant... 35mn?    C'est un bon début je trouve...   -_-'

il suffit de quelque mots, d'un visage: le sien, tendu. Elle a peur pour lui, pas pour elle. Elle s'en veut.
"Tu ne te rends pas compte! Il va vouloir qu'il se détache de toutes les personnes qui lui sont proches, surtout toi! par ma faute... Et je ne peux rien faire..!"

Et lui, il sourit, fier de lui, il a confiance en lui.
"Tu n'as pas confiance en moi?"
 En toi si, en lui non et j'ai confiance en tes convictions...

Dis,
tu connais l'histoire de la fille qui veut se faire pardonner d'une personne qui lui est chère et à qui elle à fait du mal?

Cette fille là, elle a fait ce qu'il ne fallait pas. Mais elle l'a fait et elle s'en veut.
Cette nuit là, elle ouvert sa fenêtre, elle a voulu que la pluie torrentielle la touche. Cette conne n'a rien fait, elle est resté sagement devant la maison, sans inonder la chambre. Alors elle est restée là, a greloter, a contempler les torrents d'eau. Puis l'eau s'est calmée. Elle non.
Elle tremblait, pas de froid. Tout doucement une larme a coulé pendant que son esprit cogitait à toute vitesse. Pendant qu'elle essayait de comprendre, de se comprendre. Elle a compris, un peu. Et cela l'a dégoutée, dégoutée d'elle-même... et en même temps si peur, peur de ses ressemblances avec lui. Peur de ne plus être celle qu'elle voudrais. Peur de continuer dans cette voie... Elle était mal, elle avait peur du noir, elle était perdue, elle voulait qu'il sache. Mais elle s'est tu, car cela ne sert à rien , parce qu'il fallait que personne ne sache, parce qu'elle devait être seule.
Et elle s'est endormie, plus sereine car elle avait compris et qu'elle avait décidé de la manière de s'en sortir.

Et le lendemain, ce fu une journée merveilleuse, sans soucis, elle l'a vu, et elle a de nouveau senti son amour pour lui. Elle l'a regardé dans les yeux et elle a su que quoi qu'il arrive, son amour ne partira pas de sitôt.
Elle est redevenue elle même...

Et elle a vu rire celle a qui elle a fait du mal...                      =)

Pas envie de partir,
Envie de rester ici,
Imagine...
3 jours et 3 nuits seuls, ensemble...
Ce ne serais pas juste une journée bien pleine de tôt le matin à tard le soir, ce serais un début de vie à deux...
"Liberté, Ensemble"... notre rêve réalisé en partie...

Envolé la frustration de devoir le quitter, d'être séparé de sa chaleur, de sa peau,
La liberté de rester, d'être ensemble, de rire, d'être heureux ensemble, de vivre à deux, de dormir à ses cotés...

De la musique plein les oreilles...