ninabel

Utopiste amateur... mais où va le monde ...

Mardi 14 juin 2011 à 18:10

Une page se tourne, celle d'un nouveau départ

La petite fille du début a grandit, au fil des mots, au fils des années
Ses pensées ont évolué, ses mots aussi

    Aujourd'hui, ils ne sortent plus comme avant

    Aujourd'hui, les mots ne s'étalent plus sur des feuilles blanches ou sur un écran

    Aujourd'hui, les mots ne sortent pas ou bien sont dis

Les préoccupations sont pourtant presque les mêmes, plus sombres, plus ironiques

Les musiques sont plus violentes, plus douces, plus tristes

Les regards sont plus énigmatiques, joueurs, lointains

Alors la petite fille vous tire sa révérence, elle s'éloigne dans la nuit
Peut-être reviendra-t-elle sous une autre forme, quand l'envie lui en chantera
 
Une page se tourne, celle d'un nouveau chemin ...

Samedi 26 février 2011 à 22:27

J'y suis
Nous y voilà
"Maniaco-dépressive"
Qui suis-je?
Du rire aux larmes sans transition
Je suis là.
Ah non, je n'y suis plus
Qui croit-tu être?
Personne
Je ne suis personne
Tentations
Partir.   Pleurer.   Fumer.   Boire.   Rêver...

Croire!
Non!
Ne plus croire

Se battre?
Contre quoi?                      Contre qui?
Contre moi?                       Contre lui?                                 Qui?

Solitude
Sourires
Visages
Peur...
Froid

Samedi 26 février 2011 à 22:19


de la fumée
Aspiration
grésillement
la fumée rentre dans la bouche
elle s'enroule dans la gorge
Aspiration
Elle crépite
Douleur, piquotements
Elle descend
Plus de souffle
Elle ressort
Délivrance
Fumée blanche dans la nuit noire
Tourbillonne vers les étoiles
Rouge
Orange
Noir
Les cendres se consument avec l'aspiration
Feu d'artifice miniature qui éclaire l'obscurité
Rondes blanches
Nuages qui se dispersent au vent
Passe de bouche en bouche
passe de mains en mains
Brouhaha de conversations
Bruit de fond
Silence de la nuit
Musique au loin
Eclats de rire
Chamailleries
Bagarres tendres
Moqueries
Bulle...

Samedi 26 février 2011 à 22:08

Un regard, un sourire, une main tendue
la peau de la main un peu rugueuse, une poigne ferme et sure
Concentration
la musique
le rythme
les pas
Suivre...
les corps se mouvent. L'un fluide, l'autre saccadé.
Un pied en avant, l'autre en arrière, le corps qui suit le mouvement des jambes
Un geste de la main. Le corps tourne
les mouvements s'affirment, les gestes deviennent fluides
Confiance...
Suivre l'autre, se laisser guider
Tourbillon
Le temps ralentit, il ne reste que les mouvements.
Le regard se soulève lentement des pieds.                                                                 
Où suis-je?
Lumière, flou
Des couples tout autour, qui tourbillonnent également. Des corps dans toutes les directions. Nous sommes cernés par des gestes fluides. Chevelure. Transpiration. Sourires. Talons.
Un visage. En face de moi
Un sourire complice, timide
Je te suis...
Qui es-tu?
Un nom, une identité sur la main qui guide
Un parfum
Il sent bon...
Tourbillon, encore et encore
La main annonce le mouvement, mon corps suit. Presque instinctivement
Détendue... ou presque
Confiance? en un inconnu?
Mais est-ce un inconnu?

La main du début est devenu un corps, puis un visage, enfin un sourire pour finir par un nom...
David...
La danse continue
Les corps se rapprochent
Les mouvements vont plus vite, sont plus surs.
Arrêt
c'est reparti
sourire quand les regards se croisent
sourire d'excuse quand le mouvement coince
sourire enchanté à la fin de la danse
On continue?
Comme tu veux  
Mais moi je veux bien
Allons-y alors
Encore une fois
Toujours plus proche, plus vite
Les mains se quittent pour se retrouver
Les corps s'éloignent pour mieux se rapprocher
Epaule contre épaule
Dos à dos
Jambes collés
Corps serrés
Plus qu'un seul mouvement commun
Rupture
Tourbillon
On s'éloigne, toujours dans le même rythme
Sourires
On a réussit à garder le rythme
La musique change
Transpiration
Sourires fatigués
Pause

Verres frais
Alcool
Sucre sur les lèvres
Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu?
Une histoire se met sur le nom
Le nom et la main deviennent une personne
Sourires intimidés
un début? De quoi?

On danse?
Allons-y
C'est reparti, encore et encore
Tourbillon de corps et d'esprit
Confiance
Fluidité


A une prochaine fois peut être  
J'aimerais beaucoup...

Jeudi 11 novembre 2010 à 2:31

J'aimerais écrire sur lui.

Mais je ne sais pas quoi dire, ni par où commencer

J'ai dans ma tête hier après-midi. Mon inquiétude, le sentiment de vouloir le protéger et l'aider. Ma volonté de le faire sourire. Mon envie de poser ma tête dans son cou et de lui murmurer de belles choses à l'oreille, comme que je suis là pour lui. Mais je ne suis pas là pour lui, et je ne peux pas toucher son corps. Pourtant, cette étreinte m'a fait une sensation étrange. Elle a soulagé pendant 30 secondes la tension que j'avais, je me suis laissé aller dans ses bras. Alors que c'était lui qui avait besoin de soutien ^^'

Je ne sais pas quoi penser. Est-ce vraiment lui que je veux? Si c'est lui, est-ce que je le veux maintenant ou plus tard?
J'ai en fait l'impression que je veux lui, mais plus tard. Quand mes blessures seront recousues par d'autres, que j'aurais grandi et appris sans lui. Quand je pourrais aller vers lui, en aimant ce que je suis devenue, en me connaissant mieux moi même, prête à lui offrir tout mon être en pleine conscience de mes actes.
Et je voudrais qu'il m'accueille de même, ce connaissant mieux lui-même, conscient de ce qu'il a en lui, capable de m'offrir tout ce qu'il est sans restriction et heureux d'aller en devant de la vie à mes côtés.
Pour l'instant, il me veux. Mais avec désespoir et regret, il me veux sombrement, presque comme un drogué qui a besoin de sa dose, honteusement. Je voudrais qu'il veuille de moi avec le sourire, prêt à construire plutôt qu'a effacer. Presque nouveau.
Je voudrais qu'on recommence tout à zéro, en aillant grandi et en étant près à réellement aller de l'avant. Mais ce n'est pas pour tout de suite...

Alors en attendant, je me vois lui faire du mal. Et même si j'aurais très légitimement le droit de lui faire payer toutes les douleurs et souffrances qu'il m'a infligé pendant ces 2 dernières années. Je ne peux pas me résoudre à lui faire mal froidement, sans rien ressentir. J'ai toujours préféré prendre sur moi plutôt que de le blesser. Mais j'ai également conscience que je n'ai plus à prendre sur moi, que c'est le moment de faire les choses pour moi-même et non plus pour notre couple.
Alors je suis partie. Mais j'ai du mal... L'habitude d'avoir de ses nouvelles, de savoir ce qu'il fait, comment il va. Simple habitude qui va s'estomper ou réel besoin?
Peut être qu'au bout de 5jours sans lui, physiquement, j'aurais un bout de réponse...

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