ninabel

Utopiste amateur... mais où va le monde ...

Mercredi 30 décembre 2009 à 22:40

Perdue...
Je ne comprends pas...
Je suis à peine rentrée dans ma chambre que je me suis mise à pleurer. Je ne savais même pas pourquoi. J'avais mal, j'avais peur. Mais je ne savais pas de quoi.
Quelques minutes à peine avant, j'étais bien, posée sur un lit avec trois mecs rien que pour moi, à regarder un film débile à la télévision.

Et je suis rentrée, j'ai fermé la porte de ma chambre, et les larmes sont venues. Pour rien.
Je savais juste quoi faire pour qu'elles se taisent.
Il n'y a maintenant plus rien sur mes murs. A part mon coeur brisé.

Il m'a tout pris... Ma chambre était mon ultime refuge. Depuis que je suis toute petite c'était le seul lieu où je me sentait en sécurité.
Et ce soir j'ai compris que je ne la supportais plus...
Je ne supporte plus d'être dans ma chambre, dans ma maison.
Je ne suis bien que dehors, avec des gens. Ainsi je ne suis plus seule avec moi même.
Je ne me supporte plus...

Mercredi 30 décembre 2009 à 14:43

Comment décrire ce rêve?
Besoin de l'exprimer. Il m'a fait me réveiller avec le gout des larmes.

Ils forment un couple que j'admire.
Lui, professeur d'SVT, loufoque à ses heures, un adulte qui a su resté un éternel enfant.
Elle, infirmière, toujours très bien habillée, douce, détestant les photos.
Ils ont eu trois enfants, adorables, dont deux petits monstres.
Ils s'aiment... Et ça se voit.
Je les admirait, un minuscule pointe de jalousie dans le coeur. Il la taquinait, en faisant quelques gestes déplacés en public. Elle rougissait pour la forme et protestait toujours pour la forme. Ils s'embrassaient. Ils riaient ensemble des bêtises de leur deux garçons. Ils étaient heureux.

Mais cette nuit, ma tante était en larmes. Elle regardait mon oncle avec insistance, et celui-ci la regardait dans les yeux avec gène.
Elle nous annonce ainsi que mon oncle à décider de les quitter "pour aller s'amuser avec d'autres femmes de la région".

Je ne vois qu'une explication à ce rêve.
Même les hommes les plus géniaux et les plus amoureux finissent un jour par partir pour aller voir d'autres femmes.

Voilà pourquoi j'ai un gout amer dans la bouche, accentué par le fait qu'en me réveillant j'ai voulu l'informer de mon état. Je voulais qu'il me réconforte, comme avant... Mais non. Je n'ai rien fait. Et les larmes sont venues...

Mercredi 30 décembre 2009 à 14:27

Pourquoi, à partir du moment où tu es parti, la vie ne m'as plus paru la même?
Le sourire a disparu de mon visage, remplacé par la nostalgie en mon coeur. Le baiser est toujours là,au coin de mes lèvres. Il t'est destiné, il t'a toujours appartenu. Mais tu n'est plus là pour le rattraper lors de son envol. Alors il reste seul, au coin, et il me brule...
Je cherche, je cherche parmi les visages qui m'entourent celui qui pourrait le voir, le vouloir et le mériter. Le seul visage qui se dégage des autres est le tien...
" Et au fond des ports, je cherche une magie noire pour délivrer mon corps du sort qu'on m'a jeté"
Où est-tu?
Besoin de toi...
Cet instant, je voudrais le partager avec toi. Ecouter la musique vibrer autour de nous. Entendre ton souffle à mon oreille.
Et toi? Ces instants volés à la vie qui m'étaient si chers, résonnaient-ils à l'intérieur de toi?
Non. Je ne crois pas. Je ne crois plus.
D'ailleurs croire à quoi? Croire en quoi? En ton amour passé? En ton soutien? A l'amour en général? A la vie?
La seule chose à laquelle je crois, là maintenant, c'est à ces vagues qui parcourent la fenêtre. A la lumière de la nuit, à la lune qui sommeille et au monstre sur qui chacun veille.

Samedi 26 décembre 2009 à 19:29

Il y a d'abord eu elle, avec ses conseils de femme. "Prenez votre temps mes petits, rien ne presse. Choisissez avec soin celui ou celle qui partagera votre vie "
Il y a eu le poeme de mon arrière grand père.
Il y a ensuite eu lui, avec son discours, ses mains et sa voix tremblante d'émotion. Il s'exprimait sur les 50 ans passés en compagnie de la femme de sa vie, de sa moitié à lui. 50 ans à se connaitre un peu plus chaque jours. 50 ans qui leur ont apporter une grande famille, des joies, des peines...
Il y a finalement eu le toast, "A vos amours!"
Tout cela a donner les larmes de la nuit...

J'ai tenu les gens... Je ne lui ai rien dis de mon état... Il n'a rien su...

Il y a eu son nom. A plusieurs reprises. "Tiens c'est bizarre, tu frappes mieux quand tu penses à Sébastien"
Il y a eu Là-haut. Des souvenirs en pagaille. Des blessures en pagaille.

J'ai tenu les gens... Je ne lui ai fait quasiment aucune réflexion... Juste une m'a échappée "Une rouge..."

Et puis, il a eu cette nuit....
Lui. Dans ma tête. Toute la nuit. Sans interruption.
Il m'a empêché de dormir. C'était si fort... Il était là, je le sentait, je le voyait. C'était une belle vision futuresque, mais qui me donne tellement d'espérance qu'elle en devient ignoble.
J'aimerais que cela se révèle vrai...

Il est loin. Je ne lui parle plus. Et il arrive toujours à me faire souffrir...
Une partie de mon être voudrait lui crier de s'en aller, de me laisser en paix. Et l'autre, bien sur, ne peut se résoudre à le lâcher totalement.
Il va réellement finir par me rendre folle...

Samedi 12 décembre 2009 à 23:05

Il n'y a vraiment que certaines personnes qui puissent produire un tel sentiment de réconfort...
Merci à toi, à vous, qui malgré la distance, restent la pour moi, et présent à l'appel...

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