ninabel
Utopiste amateur... mais où va le monde ...
Lundi 9 novembre 2009 à 19:12
Je n'arrive plus à le regarder. J'hésite. J'ai peur, une peur irrationnelle. Quand je me décides enfin à lever les yeux vers lui, je commence lentement mon ascension visuelle. Et alors, pleins de souvenirs se jettent sur moi.
Notre deuxième et dernière nuit ensemble, où il m'avait littéralement sauté dessus, où j'ai passé une bonne partie de la nuit à l'admirer dormir. Il est si beau quand il dort... Un ange dans mon lit, son corps nu contre le mien, nos chaleurs entremêlées. Une sensation de douceur et de plénitude. Le bonheur à l'état pur.
Je revois son visage, juste au-dessus de moi. Ses cheveux ébouriffés et mouillés de sueur, des étoiles dans les yeux et un sourire irrésistible accroché aux lèvres, épuisé mais heureux comme un roi. Il me regardait alors comme si j'étais une des merveilles du monde, comme La merveille de son monde.
Je me rappelle de mon rythme cardiaque qui atteignait des sommets fulgurants quand il me murmurait "Je t'aime" à l'oreille.
Je me souviens de sa demande en mariage et de la surprise qu'il me préparait et que je ne verrais jamais. Je crois bien que c'était une bague de sa propre fabrication. Il regrettait de ne pouvoir m'en offrir une vraie car il n'avait pas d'argent.
Et au fur et à mesure que ces souvenirs me brulent, au fur et à mesure que mon regard remonte sur son corps, il y a cette petite voix qui me dis "Il n'est plus à toi, il ne t'appartient plus". Chacun de ces mots est un pic de plus qui transperce mon coeur. La douleur est telle que je n'atteins jamais son visage.
En rentrant du lycée, tout à l'heure, sur le chemin, j'ai vu au long un vieil homme qui avançait vers moi. Il avait la même démarche que mon grand-père et son style vestimentaire. Pendant deux longues et chaleureuses secondes, j'ai réellement cru que c'était lui qui venait me chercher. Il m'a soudain manqué. J'ai éprouvé une intense envie de le voir; pour qu'il me prenne sur ses genoux et qu'il me lise une histoire. Envie de redevenir petite, de sentir cette sensation de douceur, de force et d'amour qui s' émane de lui. Envie d'entendre de nouveau cette voix tremblante et chaude avec son accent chantant. Et pendant ce moment précieux, sentir les bonnes odeurs qui s'échappent de la cuisine, où ma grand-mère nous prépare des pommes de terres sautées succulents avec un bon rôti bien chaud et saignant. Besoin de me sentir dans cette atmosphère familiale, remplie de chaleur et de sécurité, de redevenir enfant; pour n'avoir plus d'autres préoccupations que de savoir si Poule Rousse va libérer son amie la Tourterelle - alors que je connais cette histoire par coeur.
J'aimerais tant pouvoir m'en aller, partir vers un endroit où je me sente chez moi, où je sais que je trouverais de la chaleur, de l'amour et des bras pour me réfugier. Cet endroit a, pour un temps, été ses bras. Mais aujourd'hui, son accès m'est interdit. Je suis redevenue comme avant que je le connaisse. Perdue dans l'immensité du monde. Seule et sans refuge...
Notre deuxième et dernière nuit ensemble, où il m'avait littéralement sauté dessus, où j'ai passé une bonne partie de la nuit à l'admirer dormir. Il est si beau quand il dort... Un ange dans mon lit, son corps nu contre le mien, nos chaleurs entremêlées. Une sensation de douceur et de plénitude. Le bonheur à l'état pur.
Je revois son visage, juste au-dessus de moi. Ses cheveux ébouriffés et mouillés de sueur, des étoiles dans les yeux et un sourire irrésistible accroché aux lèvres, épuisé mais heureux comme un roi. Il me regardait alors comme si j'étais une des merveilles du monde, comme La merveille de son monde.
Je me rappelle de mon rythme cardiaque qui atteignait des sommets fulgurants quand il me murmurait "Je t'aime" à l'oreille.
Je me souviens de sa demande en mariage et de la surprise qu'il me préparait et que je ne verrais jamais. Je crois bien que c'était une bague de sa propre fabrication. Il regrettait de ne pouvoir m'en offrir une vraie car il n'avait pas d'argent.
Et au fur et à mesure que ces souvenirs me brulent, au fur et à mesure que mon regard remonte sur son corps, il y a cette petite voix qui me dis "Il n'est plus à toi, il ne t'appartient plus". Chacun de ces mots est un pic de plus qui transperce mon coeur. La douleur est telle que je n'atteins jamais son visage.
En rentrant du lycée, tout à l'heure, sur le chemin, j'ai vu au long un vieil homme qui avançait vers moi. Il avait la même démarche que mon grand-père et son style vestimentaire. Pendant deux longues et chaleureuses secondes, j'ai réellement cru que c'était lui qui venait me chercher. Il m'a soudain manqué. J'ai éprouvé une intense envie de le voir; pour qu'il me prenne sur ses genoux et qu'il me lise une histoire. Envie de redevenir petite, de sentir cette sensation de douceur, de force et d'amour qui s' émane de lui. Envie d'entendre de nouveau cette voix tremblante et chaude avec son accent chantant. Et pendant ce moment précieux, sentir les bonnes odeurs qui s'échappent de la cuisine, où ma grand-mère nous prépare des pommes de terres sautées succulents avec un bon rôti bien chaud et saignant. Besoin de me sentir dans cette atmosphère familiale, remplie de chaleur et de sécurité, de redevenir enfant; pour n'avoir plus d'autres préoccupations que de savoir si Poule Rousse va libérer son amie la Tourterelle - alors que je connais cette histoire par coeur.
J'aimerais tant pouvoir m'en aller, partir vers un endroit où je me sente chez moi, où je sais que je trouverais de la chaleur, de l'amour et des bras pour me réfugier. Cet endroit a, pour un temps, été ses bras. Mais aujourd'hui, son accès m'est interdit. Je suis redevenue comme avant que je le connaisse. Perdue dans l'immensité du monde. Seule et sans refuge...
Je l'aime tellement...
Mardi 3 novembre 2009 à 21:05
Je crois que j'ai fait peur à certaines personnes hier, avec mon article. N'est-ce pas Satine?
Je crois en fait que le pire est passé. Et à venir.
Mais depuis dimanche, où j'ai vraiment pété une belle crise, avec visions, délires, somnifères, films et toute la panoplie de la parfaite rupture, je suis vidée
Plus rien ne me fait réagir. Un trou vide à la place du coeur.
J'ai beaucoup pensé à Lui aujourd'hui. Il y a eu des endroits pleins de souvenirs, des gens avec des souvenirs de Lui, des discutions autour de Lui. Et à chaque fois, j'ai ressenti un petit picotement dans la poitrine, sous le sein gauche. Mais la douleur n'est jamais vraiment montée.
Je crois que je suis vraiment masochiste. Je me prends à relire les anciens messages que j'ai gardé de lui. Ceux qu'il m'a envoyé pendant les vacances. Des messages grâce à qui mon coeur s'était envolé en les lisant. Des messages du style; " Si tu savais comme je t'aime", "je ferais tout pour ton bonheur", ... . Et j'ai envie de crier "Menteur!", "Regarde combien de temps tu m'as aimé de cet amour que tu estimais inébranlable et durable. Deux semaines après tu ne m'aimais déjà plus..."
Pourtant, je crois qu'il m'aimais sincèrement. Je crois que les évènements de la rentrée en joué en ma défaveur, et que j'y ai mal réagit, enfin, pas comme il aurait fallu.Certains me dirais de suite "Mais nan, ce n'est pas de ta faute. Ne te culpabilise surtout pas." Je leur répondrais que je ne peux pas me culpabiliser vu que mes sentiments ont pris des congés pour l'instant.
En fait, j'écris pour ne rien dire. Je n'ai rien à dire, plus rien en tête. Juste quelques petites choses qui viennent, par-ci, par-là.
J'aimerais ne faire que regarder des films. C'est simple, il n'y a qu'à regarder des images bouger. L'histoire se déroule toute seule et quoi qu'il se passe, il y a un avenir. Il n'y a rien à faire, rien à penser. Juste regarder, écouter, et se laisser aller.
Je crois en fait que le pire est passé. Et à venir.
Mais depuis dimanche, où j'ai vraiment pété une belle crise, avec visions, délires, somnifères, films et toute la panoplie de la parfaite rupture, je suis vidée
Plus rien ne me fait réagir. Un trou vide à la place du coeur.
J'ai beaucoup pensé à Lui aujourd'hui. Il y a eu des endroits pleins de souvenirs, des gens avec des souvenirs de Lui, des discutions autour de Lui. Et à chaque fois, j'ai ressenti un petit picotement dans la poitrine, sous le sein gauche. Mais la douleur n'est jamais vraiment montée.
Je crois que je suis vraiment masochiste. Je me prends à relire les anciens messages que j'ai gardé de lui. Ceux qu'il m'a envoyé pendant les vacances. Des messages grâce à qui mon coeur s'était envolé en les lisant. Des messages du style; " Si tu savais comme je t'aime", "je ferais tout pour ton bonheur", ... . Et j'ai envie de crier "Menteur!", "Regarde combien de temps tu m'as aimé de cet amour que tu estimais inébranlable et durable. Deux semaines après tu ne m'aimais déjà plus..."
Pourtant, je crois qu'il m'aimais sincèrement. Je crois que les évènements de la rentrée en joué en ma défaveur, et que j'y ai mal réagit, enfin, pas comme il aurait fallu.Certains me dirais de suite "Mais nan, ce n'est pas de ta faute. Ne te culpabilise surtout pas." Je leur répondrais que je ne peux pas me culpabiliser vu que mes sentiments ont pris des congés pour l'instant.
En fait, j'écris pour ne rien dire. Je n'ai rien à dire, plus rien en tête. Juste quelques petites choses qui viennent, par-ci, par-là.
J'aimerais ne faire que regarder des films. C'est simple, il n'y a qu'à regarder des images bouger. L'histoire se déroule toute seule et quoi qu'il se passe, il y a un avenir. Il n'y a rien à faire, rien à penser. Juste regarder, écouter, et se laisser aller.
Lundi 2 novembre 2009 à 22:36
J'ai tenue pendant toute la journée
Et maintenant je commence à retomber
J'ai tenu quand j'étais devant lui, on a discuter de notre séparation calmement
Comment c'est possible ça? Comment peut-on discuter séparation avec la personne que l'on aime le plus au monde et sans qui on est vide?
Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ce que je dois faire
Je ne sais pas si c'était une bonne idée
Et je vais vous le dire franchement, plus que la douleur de le voir partir ( ça c'était hier), j'ai peur. Peur de la vie sans lui. Je ne sais vraiment pas comment je vais faire.
Et il y a eux tous, qui me demandent mon attention, mon sourire, ma connerie, ma joie de vivre. Je ne peux pas leur donner, pas maintenant...
J'ai tenu toute la journée
Et il y a eux tous, qui cherchent à me faire sourire, a me sortir de ça. Je ne peux que leur sourire tristement, les yeux humides
Et maintenant je commence à retomber
J'ai tenu quand j'étais devant lui, on a discuter de notre séparation calmement
Comment c'est possible ça? Comment peut-on discuter séparation avec la personne que l'on aime le plus au monde et sans qui on est vide?
Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ce que je dois faire
Je ne sais pas si c'était une bonne idée
Et je vais vous le dire franchement, plus que la douleur de le voir partir ( ça c'était hier), j'ai peur. Peur de la vie sans lui. Je ne sais vraiment pas comment je vais faire.
Et il y a eux tous, qui me demandent mon attention, mon sourire, ma connerie, ma joie de vivre. Je ne peux pas leur donner, pas maintenant...
J'ai tenu toute la journée
Et il y a eux tous, qui cherchent à me faire sourire, a me sortir de ça. Je ne peux que leur sourire tristement, les yeux humides