ninabel

Utopiste amateur... mais où va le monde ...

Mardi 12 juin 2012 à 23:34

Vient de relire des articles datant d'un an et demi.
La noirceur est passé, le temps a cicatrisé les blessures.
Même si certaines ont encore des conséquences, je suis au moins certaine d'une chose.
Il a été, il fut.
Maintenant, je ne veux plus de lui.
Il m'a montré qui il était devenu. Et je n'en veux pas.

Maintenant, je veux ce charmant brun qui m'accueille en me serrant dans ses bras
Maintenant, je veux ce petit homme sauveur de galaxies à temps plein
 
Alors oui, je ne sais pas ce que nous allons devenir
Alors oui, nous ne pensons pas à l'avenir
Alors oui, nous ne parlons pas de mon départ en Angleterre

Mais je penses avoir trouvé un homme bien
Mais je suis sure d'avoir trouvé un homme bien

Parce que je sais que je comptes pour lui
Parce que je sais qu'il compte pour moi
Parce que je sais que je lui manque
Parce que je sais qu'il me manque
Parce que nous sommes libres et confiants l'un en l'autre
Parce que nous sommes maudits
Parce qu'il me déclenche des fous rires incontrôlables
Parce qu'il adore que je me joue de lui
Parce qu'il me fait des câlins pour m'expliquer dans la seconde d'après comment il pourrait me tuer en trois mouvements
Parce qu'il ne sait pas depuis combien de temps nous sommes ensembles
Parce qu'il déteste être en couple
Parce que je n'aime pas quand il ne m'envoie pas de message
Parce que je ne lui dis pas
Parce qu'au final, ça ne me gêne pas tant que ça

Je pourrais écrire pleins d'autres petites choses. Je retiendrais juste que le début de ce quelque chose est bien plus que plaisant et qu'il me manquera quand il partira en vacances...

Jeudi 7 juin 2012 à 22:37

Une chambre, dans la pénombre. Derrière les stores, la lumière du jour etait grise et éteinte, comme pour un jour de brouillard ou de pluie.
Sur le lit, deux corps se mouvaient l'un contre l'autre. Nus, l'homme et la femme se cherchaient. Les baisers étaient doux, amusés. La jeune fille commença à bouger doucement son bassin pour titiller son compagnon. Les mains se firent plus pressentes, les gestes plus saccadés. Les lèvres se trouvèrent et ne se quittèrent plus. Les respirations prirent le rythme de cet ensemble de corps. Elles se firent plus longues, s'accentuèrent. La jeune fille murmura quelque chose à l'oreille de son compagnon. Celui-ci s'en amusa, la regarda en souriant et l'embrassa d'un coup pour la faire rire à son tour. Le mouvement des corps ne s'arrêta pas pour autant et cet échange les fit repartir de plus belle. 
D'un coup, le jeune homme se redressa brusquement. Assit sur le lit, les jambes entremêlées avec celle de sa compagne, il poussa un long soupire. Devant l'air surpris de celle-ci, il chuchota, l'air dépité "Je dois m'éloigner de toi. On va être pris par le temps et j'aurais l'impression de bâcler. Et je ne veux pas bâcler ça..."
Il regarda la jeune fille, comme gêné et étonné que de tels mots soient sortis de sa bouche. Il semblait guetter une réaction, un acquiescement. Un rayon de soleil perça timidement le store et se refléta sur le visage de la jeune fille. Ses yeux marrons se dardèrent un instant de reflets dorés. On pouvait y apercevoir de l'étonnement puis un mélange de joie et de soulagement. Un sourire s'étala doucement sur son visage. Les mots de son compagnon semblaient l'avoir libérée d'un grand poids. Ses bras prirent ceux du jeune homme pour l'attirer vers elle. Il se laissa aller timidement contre elle et posa sa tête dans le creux de son cou. Elle le serra ainsi dans ses bras jusqu'à ce qu'il relève un peu la tête pour la regarder. Ses yeux reflétaient toujours une sorte de timidité, comme si il n'assumait pas ses mots, qu'il les pensait mais qu'il lui en coûtait de les révéler. "Dis, commença-t-il, tu sais que je veux faire les choses bien avec toi?" La jeune fille sourit et frotta son nez contre le sien. "Je viens de le voir" lui répondit-elle joyeusement. Il la fixa un petit moment avant de se réinstaller dans son cou pour lui chuchoter: "Pas que pour ça..."
Dans la pénombre de la chambre, la jeune fille sourit. Ses bras se mirent à caresser le dos de son compagnon pendant qu'elle lui posa quelques baisers dans le cou. Sachant qu'il ne pouvait la voir, elle ferma les yeux et son visage refléta un sentiment de bien-être.

Il se remit à l'embrasser. Par petits bisous ou longs baisers. Ils se regardaient, en silence, simplement heureux d'être ensemble. Sans le faire apparemment exprès, une de ses caresses le chatouilla. Il rouspéta tandis qu'elle s'en amusait. Il s'en suivit une série de jeux tendres et câlins, à base de bisous, de caresses et de mouvements de tête ou de main. Ils riaient, s'indignaient, se rejetant pour mieux se reprendre.
Lorsqu'il glissa le long de son côté gauche, gardant leurs jambes entremêlées, son visage redevint sérieux. Il promenait ses doigts sur le corps de sa compagne, s'attardant distraitement sur ses seins, son nombril et le bas de son ventre. Lorsqu'il releva les yeux sur elle, pour lui caresser la joue, elle s'inquiéta de ce regard et lui demanda ce qu'il avait. Il eu un sourire tendre avant se mettre à parler à voix basse: " Tu es une fille bien tu sais". Elle rit et répliqua: "Comme beaucoup d'autres". Il s'amusa de sa réplique et lui pinça le nez en disant d'une voix dont filtrait l'expérience que ces filles étaient plutôt rares. Elle le regardait amusée et s'exclama: "Moi qui pensait que c'était les hommes bien qui étaient rares!" Les yeux de son compagnon brillèrent. Il adorait sa façon de rétorquer et de faire son innocente. "On l'est encore plus! déclara-t-il. D'autant que pour faire un mec bien, il faut une fille bien". Il laissa un peu de temps avant de finir sa phrase d'une voix plus basse comme affirmant un fait avéré: "Ces couples sont très rares..."
La jeune fille s'amusa de ses remarques, autant qu'elle les appréciait. Elle lança alors, comme une boutade: "Alors, es-tu un type bien?". Le regard fuyant et gêné de son compagnon sembla la ravir. Il détourna la tête, tandis qu'elle reposait sa question, encore et encore, cherchant justement à l'embêter. Il finit par lui tirer la langue et déclara qu'il ne faisait pas dans l'auto-évaluation. Sentant que la question allait lui retomber dessus, elle le devança d'une voix riante en affirmant s'être déjà faite son opinion.
Il se redressa, s'asseyant sur le lit en gardant ses jambes autour de lui. Il s'aperçut alors de la façon dont elle le regardait. Ses yeux étaient doux, brillants, joyeux et joueur. Il adorait ses yeux. Mais comme d'habitude, il voulu savoir ce qu'il cachait. A sa demande, elle secoua la tête. Puis sourit. "Tu viens juste de marquer pleins de points d'affilés" Elle avait encore réussit à lui sortir une phrase inattendue. C'était en partie ce qu'il adorait chez elle. Elle l'étonnait, le faisait rire en sortant ou faisant toujours des choses improbables.

Mardi 22 mai 2012 à 23:16

Des petits moments par-ci par là,
Des sourires,
Des réflexions,
Des mots,
Des regards,
Des gestes

Il en faut peu pour que tout commence. Mais qu'est-ce qui commence au fond?
Il est apparu un soir, comme ça, au milieu des autres. Il avait même déjà été là avant, sans que je le voit. Pourquoi ce soir là? Peu importe.
Il était là. Lui et son regard. La petite étincelle qui te dis que tu plais. Cette étincelle que j'attendais depuis longtemps, que j'avais vu chez d'autres.
Mais là, cette étincelle m'a plu. Pourquoi? Peu importe.
Les mots sont venus, les gestes un peu plus tard. Des gestes simples, doux, supposés discrets.
Un début, un fleurt
Comme tant d'autres.

Finalement, aujourd'hui il est là.
A côté de moi
Nos mains ont tapoté l'une contre l'autre au même rythme lors d'un concert de jazz
Nous avons prononcé les mêmes mots au même moment, en en riant ensuite
J'ai sourit en le regardant se cacher sous les draps pendant son sommeil
Il n'en revient pas de mes bêtises
Il n'en revient pas de les adorer
Je n'en revient pas des phrases bidons qu'il lui arrive de me sortir
Je m'en veux un peu de ne pas y être indifférente malgré mes moqueries
Il me manque, je crois
Je lui manque, je crois

"Si tu étais une généralité, ça fait longtemps que tu aurais été nue sous mes draps"
"Tu es totalement folle... Et tu adores ça!   ... Mais euh..."
"C'est bien la première fois que je m'amuses autant avec une fille dans mon lit, sans qu'elle soit déshabillée"
"Je t'ai manqué?!"


Un homme bien? Pour une fois?
Peut être...
Qui sait...

Dimanche 1er avril 2012 à 1:43

Concentration
Anxiété
Impatience
Nous y voilà

Mains derrière
Mains devant
Mains serrées
Mains dans les poches

Vent sur le visage
Le froid qui gifle

Virages serrés
Se pencher sur le côté
Suivre le mouvement

S'incliner
Jouer des hanches
Se laisser aller
Se retenir

Sourire pour rien
"ça va?
Plus vite?!"
Petit aperçu
Grand sourire
 
Un premier tour en moto
...
En redemande dans la seconde

Dimanche 1er avril 2012 à 1:37

Espace bondé
Retrouvailles familières
Découverte de gens connus
Le monde est petit
Nouveaux goûts
Conversations alcoolisées

Découverte de gens non connus
Des noms par ci par là
Lancés au-dessus du brouhaha
Musique de fond imperceptible
Chaleur

Espace toujours plus bondé
"On dirais la ligne 13 à l'heure de pointe"
"Avec des bières en plus"
Toujours de nouveaux gens
Phrases lancées par ci par là
Gens frôlés
Un pied,
Une épaule,
Un dos

Posés
Enfin
D'autres gens
"Mais au fait, comment tu t'appelles?"
Chansons paillardes
Chansons de nains
Cris tout courts
Boissons surprises
"3,2,1... !"

Strip-tease d'un inconnu
De deux
De trois!

Cris par ci
Cris par là
Inconnus, connus
Peu importe
Solidarité, rencontre, fête
"Pour la Belette...
Haou!! Haou!! Haou!!!!"

Bref.
La dernière à la Belette

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