ninabel

Utopiste amateur... mais où va le monde ...

Samedi 7 décembre 2013 à 17:35

Assise par terre, sur son tapis douillet. Un gros livre ouvert, prenant des notes.
La musique change, devient douce et soudain elle se prend l'envie d'écrire, de dessiner. Chose qui ne lui était pas arrivée depuis un certain temps. Là voilà prenant son ordinateur, cherchant l'adresse de son vieux blog, même plus dans les raccourcis internet. Elle y retrouve un brouillon datant d'au moins 6 mois. Un écrit sur la mer, les vagues, du temps où elle était loin et où son homme lui manquait.
Aujourd'hui, son homme n'est pas si loin que ça, seulement à un quart d'heure en voiture. Mais il lui manque quand même.
Elle rêve du jour où ils pourront enfin vivre ensemble. Elle rêve de leur futur appartement, où elle pourra travailler tranquillement, en musique, ses papiers en désordre. Elle sait qu'il sera à côté, en train de jouer à des jeux vidéos ou geeker de n'importe quelle manière et qu'il viendra, de temps en temps, réclamer des bisous avant de s'en retourner. Elle attend le jour où elle pourra rentrer chez elle, et qu'il soit là, tout simplement.
Mais elle sait aussi que ce temps n'est pas encore venu, bien qu'ils en ai tout les deux envie. Loi du marché, coût de la vie. Ces concepts énervants et destructeurs de rêves.

Des fois, elle pense à l'avenir. A son avenir. A leur avenir.
Elle stresse pour son mémoire. Elle stresse pour son mémoire. Elle ne sait pas comment s'y prendre. Elle a peur de ne pas réussir, de s'y prendre de la mauvaise façon. Elle n'arrive pas à trouver son rythme, à trouver du temps. Tout serait plus simple s'ils habitaient ensemble. Elle n'aurait pas besoin de choisir entre le voir et travailler. Elle n'aurait pas à s'énerver intérieurement de sa flemmardise. Elle ne sait pas de quoi sera fait demain. Elle ne sait pas où elle va. Et elle n'aime pas ça. Elle n'a jamais été à l'aise avec l'incertitude. C'est génétique, du côté de sa mère. Alors elle stresse, pour rien. Comme si ça allait l'aider...
Et comme si cela ne suffisait pas, elle se fait peur pour rien. Elle ne sait pas où elle va avec lui. Ou plutôt elle le sait, et cela lui fait peur. Parce qu'elle est bien avec lui. Tellement bien. Elle est heureuse, tout simplement. Ils ne se disputent pas. Jamais. En un an et demi. Ils sont bien. Il lui manque. Elle lui manque. Il est demandeur et elle aussi. Mais elle n'a pas l'habitude. Elle ne sait pas comment faire quand tout va bien. Elle se cherche des choses. Elle cherche des choses qui n'existent pas. Et l'absence d'expression de sentiments ne l'aide pas. Elle ne sait pas faire sans sentiments. Car les précédents sont partis quand ils n'y avaient pas de sentiments. Mais lui, elle ne sait pas. C'est tellement naturel. Elle ne sait pas si elle est tombé amoureuse. Même si c'est impossible qu'elle ne le soit pas. Elle a juste tellement appris à baser une relation sur des sentiments amoureux, qu'elle ne sait pas comment faire quand la relation est basé sur autre chose. Car ils ont été et sont bien ensemble, sans jamais se dire des mots d'amour. Ils sont heureux, ont envie l'un de l'autre. Mais à aucun moment ne se sont dis qu'ils s'aimaient. Alors elle a peur, pour rien. Est-ce que cela veut dire qu'elle ne l'aime pas? Impossible. Elle ne peut pas concevoir le quitter. Elle est tellement bien avec lui. Tout simplement. Trop simplement peut être...

Les mots sont sortis tout seuls. Ils en avaient besoin. Ils ne trouveront pas plus de réponse mais au moins ils sont dis.
Sinon, je vais bien :) Très bien même

Vendredi 8 mars 2013 à 23:09

Nuit noire. Sur une rambarde en pierre, mouillée par la pluie et les embruns, une silhouette. En tailleur, bercée par la musique, une jeune fille admire l'océan. Les vagues s'éclatent sur les rochers à ses pieds pendant que la pluie tombe de plus en plus fort. Complétement absorbée par les lumières des bateaux et de la ville, elle ne prête pas attention aux quelques personnes dispersées autour d'elle. Chantonnant, elle se laisse aller à la pluie, s'étirant comme pour atteindre le ciel. Les gouttes d'eau, de plus en plus violentes, embrassent son visage. Souriant au vent, à la pluie, elle ne cherche aucun abri. Elle profites juste de ce moment, en compagnie de la musique des vagues. Au loin, un bateau sonne son départ. Il s'agit de celui qui va dans son pays d'origine, vers ceux qu'elle aime. Elle aimerai tant pouvoir partager ce moment de bien être avec un certain jeune homme. Pour lui faire ressentir ce qu'elle ressent dans ces moments-là, lui montrer sa vision de la vie. Alors elle ferme les yeux et laisse la musique et les vagues la bercer en imaginant qu'il est là, à ses côtés, ses bras autour de sa taille, la tête dans son cou. Elle se laisse aller à la sensation et sourit. Il est temps de s'en aller de la pluie, de laisser le vent.

"Hey, is everything all right?'
"I was just enjoying the rain, the wind, the music and the waves."

De retour parmi les autres, ces gens qui n'ont rien dis, ces gens qui ont compris. Allons sur les rochers maintenant. Toujours la musique et les vagues.
Parlons de la France, des gens qui y habitent, de la culture. Parlons de voyages. Parlons d'Asie. Parlons de musiques. Parlons de tout et de rien pendant que le vent nous agresse et que les vagues tentent de nous atteindre.
"I consider myself as a random person. But you, you are at a highest level!
Call me Master!
Master of Randomness...
"
Et si on allait quelque part où il fait chaud? Allons prendre un chocolat chaud ou un thé à minuit. Calés dans des fauteuils en cuir, à critiquer les clips musicaux qui passent et à rire de tout et de rien.
 
Parce que je vous connais depuis si peu de temps
Parce que je partages déjà tellement avec vous
Parce que j'aurais aimé qu'il soit avec moi
Une de ces soirées dont je me rappellerais longtemps
 

Jeudi 7 mars 2013 à 11:12

J'aimerais
Trouver les mots juste
J'aimerais
Trouvé les bon gestes
J'aimerais
Conjugué ce verbe au présent
J'aimerais
Savoir le dire simplement
 
Une chambre sombre;
La pluie qui tombe en chantant sur la fenêtre
Un bateau qui sonne au loin, comme pour dire au-revoir
Un lit retourné, des feuilles dans tout les sens
Sur l'ordinateur, une page blanche
Un nom, un numéro d'étudiant, un titre d'essay

Ce matin, j'aimerais bien travailler en le sachant endormi à côté de moi. Complétement étalé sur le lit, prenant toute la place. La tête sous la couette et les pieds en dehors. Parce que à un moment donné, il se réveillera à moitié, me cherchera, me trouvera, et se rendormira avec un sourire, sans un mot.
Ma vie ici est géniale. J'ai des cours qui m'intéressent. Je parles anglais de mieux en mieux. Mes amis viennent de partout. On parle toutes les langues possible, même si ce n'est qu'un mot de chaque. On a des projets de voyage ensemble. On est triste de se quitter. Ces gens que je connais depuis quelques mots ou quelques semaines pour certains font déjà parti de ma famille, de mes amis proches. La France, Paris, ma famille ne me manquent pas tant que ça. J'aimerais rester ici le plus longtemps possible avant de devoir rentrer définitivement.
Mais là bas, en France, il y a ce petit bonhomme qui me manque malgré tout énormément. Oui, je me suis des fois posées des questions, oui des fois il n'est pas parfait. Mais il suffit que je le vois à la cam', faisant sa tête de copain-trop-gnon avec ma peluche, que je craques pour de bon. Quand je m'énerves et qu'il arrive à me calmer en trois phrases, mes doutes s'envolent. Quand ses amis me sortent qu'ils ne l'ont pas vu sourire depuis 3 ans et que je n'en crois pas un mot tellement je l'ai rarement vu ne pas sourire en ma présence. Quand il me dis qu'il se sent ridicule à me dire tout le temps que je lui manques et qu'il ne s'attendait pas à ce que ce soit à ce point. Quand il me parle de me sauter dessus dès que je rentres. Quand je lui fais remarquer que ce ne sont que des mots parce que quand je serais de retour, il me prendra dans ses bras pour ne plus me lâcher pendant un minimum de deux heures avant de penser à quoi que ce soit d'autres. Quand il me demande des photos pour me voir tout le temps. Quand il me tanne pour que je prennes un smartphone pour pouvoir me parler tout le temps. Quand je sais que c'est un garçon renfermé, pas tendre pour un sou, contre les niaiseries de couples, les échanges permanents et les photos. Quand il me dis qu'il a enfin parlé à son meilleur ami de moi et qu'apparemment il doit me garder. Quand en écrivant ces mots, j'ai le cœur tout chaud et un sourire niais sur les lèvres.
Je voudrais continuer ma vie internationale pendant encore quelques temps, faire mes études encore à l'étranger, trouvé un emploi qui me fasse bouger, parler d'autres langues et rencontrer du monde. Mais je voudrais qu'il soit là avec moi. Juste à être là quand je rentres, quand je me réveilles, quand je suis fatiguée. Il me suffit juste qu'il soit là...

Dimanche 2 décembre 2012 à 1:53

Assise par terre, adossée à son lit, une jeune fille s'étire. Entourée de papiers surlignés et griffonnés, de livres marqués, de feuilles volantes, de stylos et de surligneur, elle travaille. Silencieuse, concentrée, elle n'entend plus les bruits extérieurs. Isolée dans la musique de fond, elle ne remarque même pas les photographies qui s'enchainent sur le fond d'écran de l'ordinateur posé sur son bureau. Pièce d'un puzzle, bribes de vie. Des visages apparaissent et se chevauchent. Des bouilles enfantines, des moustaches blanches, des rides souriantes, des paysages, des rires. Un anniversaire, une soirée, une journée, un carnaval, un voyage. Une vie entière défile sans que personne n'y prête attention.
Absorbée par les relations de pouvoir, l'histoire, l'architecture, l'idéologie, les politiques internationales, les conflits, les réfugiées, les compromis, absorbée par le monde extérieur, elle n'en voit plus son propre monde. La tête pleine de mots, elle n'en trouve plus les siens.

Gens. Cours. Lectures. Fac. Soirée. Amis. Courses. Bières. Lasagnes. Curry. Allemande. Chinoises. Espagnol. Italien. Ecossais. Irlandais. Marocains.
People. Lectures. Readings. Uni. Party. Friends. Shopping. Beers. Lasagna. Curry. German. Chinese. Spanish. Italian. Scottish. Irish. Moroccan.

Une vie anglaise dans une tête française. Une nouvelle vie internationale pleine de langues, de cultures, de pensées différentes.
Toulouse, Barcelone, Hong-Kong, Taïwan, Francford, Milan, Edimbourg, Paris, Plymouth



Mardi 27 novembre 2012 à 1:18

Il pleut. Le vent souffle. Il me manque...
Je ne l'ai pas vu depuis un mois et 6 jours. Je dois encore attendre 2 semaines et 2 jours. J'en ai marre.
Je ne pensais vraiment pas qu'il finirai par me mettre dans cet état-là. Je suis énervée, triste et inquiète en même temps. Enervée d'être dans cet état-là. Triste de ne pas l'avoir avec moi. Inquiète de l'effet qu'il me produit.
Dépendante? Accro? Peut - être. J'en sais rien. Il me manque, c'est tout.
Je voudrais qu'il soit là. Sa voix me manque. Ses mains me manquent. Son sourire me manque. Ses lèvres me manquent. Son nez que manque. ses bras me manquent. Son bouc mal rasé me manque. Son corps me manque. Ses bêtises me manquent. Son rire me manque.  Ses discours me manquent. Ses projets me manquent. Sa bonne humeur me manque. Ses cheveux me manquent.
[Va se taper la tête contre un mur]
[Reviens]
Il me manque toujours.
Je voudrais sa présence. Je voudrais qu'il m'accompagne au concert demain. Je voudrais qu'il me prenne dans ses bras. Je voudrais qu'il me regarde à sa façon, à moitié attendri et gourmand.

Je voudrais être dans 2 semaines et 2 jours.
Bref.
Il me manque.

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