ninabel

Utopiste amateur... mais où va le monde ...

Mardi 9 octobre 2012 à 2:32

Nouveaux lieux
Nouveaux gens

Une chambre sous les toits pour les temps de pluie
Des gens chaleureux, familiaux après seulement quelques semaines
Les mouettes dans le ciel bleu
Les appels des bateaux dans le brouillard du matin
Des petites maisons toutes semblables
Des quartiers chics
Les falaises du front de mer

Ici, la vie est nouvelle mais elle a un bon goût
Ici, la vie est belle même s'il me manque l'essentiel

Bientôt un mois que nous sommes arrivées
Paris ne me manque pas
Mais Il me manque plus que je ne l'aurais imaginer
Et je lui manque plus que je ne l'aurais imaginer

Qui aurait cru que la distance nous aurait rapprocher?

"Alors c'est l'histoire d'un garçon derrière un écran d'ordinateur
Et il est très très loin de sa copine !
Du coup il l'embête avec pleins de trucs idiots : parfois c'est des textes de rap ou des génériques de sentai pour la garder un peu plus longtemps connectée, pi des fois il fait son jaloux parce qu'il a envie d'arracher les dents des garçons qui l'approchent une par une au marteau
Ms tout ça c'est parce qu'elle lui manque et qu'il ne va pas la voir avant longtemps
Alors il bougonne ds son coin, des fois il se montre relou
Tout ça parce qu'il doit attendre
Et que l'attente il aime pas ça
Alors bah il pense à sa copine lorsqu'il doit se résoudre à allé se coucher
Et il compte les jours jusqu'au moment où il pourra l'avoir ds ses bras pour s'endormir...
"
Mon petit bonhomme me manque...
Mais la vie ici est franchement bien!

Dimanche 26 août 2012 à 5:57

Soirée posée
Jeu à boire
Cris
Chansons paillardes
Bousculade
Olà et Culs secs
"Dis, tu fais quoi demain?"

Un petit bruit
Un sms
"Hey, tu fais quoi? Tu nous rejoins?"

C'est parti
Soirée barbecue
Les garçons font joujou avec le gros outil qui allume le feu
La fille s'occupe de la cuisson
Tournois de ping-pong
Sandwichs à l'arrache
"Il manque pas un peu de musique?"

Bisquit
Règles débiles
Règles inutiles
"Isa, arrête de faire semblant de boire!"
"Isa, elle tize le double de tout le monde!"
Pouce en l'air, et avec le sourire
Cidre
Rhum Ananas
Vodka Pomme
Mojitos
Koumba Libre
Get 27
Sacrebleu

Trou du cul
"Bande de gueux!"
Le président, c'est moi!
"Et moi, je contre ta révolution avec 4 as!"
"Allez les gars!   Et Isabelle!"

Ménage
South Park
Dormage...

5h du mat'
La nuit est bien noire. Pas un chat. A si, justement en voici un. C'est parti pour une séance de caresses au milieu de la rue. "Je vais me rentrer à ma maison bonhomme, tu me suis?" Pour un temps. Musique dans les oreilles. Envie de danser. Pourquoi pas? Petite fille qui gambade dans la rue. Tourne, tourne. Saute, saute. Danse, danse. Personne ne peut rien te dire. Tu es libre...

Une de ses soirées qui fait du bien
Une des ses soirées où je suis la seule fille
Une de ses soirées où je retrouve des gens qui me sont chers
Une de ses soirées toute simple
Une de ses soirées qui me manqueront...
"Je viens de me rendre compte que je ne serais pas là pour ton anniversaire...
Tu reviens juste pour ça nan?!
ça me fait quand même plus de 10h de transport juste pour une soirée...
Ouais, mais tu va le faire quand même!
"

 
Abdel, Roum's, Guig's, Bok, Auré, Moum's, Olivier, Cyril, Vice, Kévin
...
 

Jeudi 16 août 2012 à 2:46

Un immeuble endormi. Parmi les fenêtres noires, une seule brille doucement. Un SMS, un appel à l'interphone, une voix endormie. « C'est bon ? ». Une porte s'ouvre, un tête apparaît dans l’entrebâillement. On peut apercevoir des épaules nues. Complètement endormi, un jeune homme à demi-nu referme la porte. Un sourire, un baiser rapide. Il se couche rapidement.

Lumière éteinte. Les vêtements glissent. Se coucher auprès de lui, alors qu'il s'est déjà presque rendormi. Dans un demi-sommeil, une étreinte, un soupir, et les bras se resserrent plus fort encore. « C'est bien que tu sois revenue... »

 

Oui, c'est bien d'être revenue... J'aurais pu rester encore avec eux. Rire avec mes amis, raconter des bêtises et se lancer des capsules de bières par dessus la table. Ça m'a fait beaucoup de bien de les revoir. Surtout quand il m'a lancé en me voyant : « ça fait longtemps ! Ça fait plaisir de te voir, ça va ?T'as bien bronzé dis moi ! ». Ces gens, ces gamins. Ils me font du bien quand même. Mais cette fois, j'ai bien fait de les quitter pour te retrouver.

Parce que paisiblement, tu m'as pris dans tes bras, comme un petit serrerai son doudou au moment de s'endormir. Comme si, le simple fait que je sois là t'apaisait. Alors oui, je n'ai pas pu m'empêcher de te rendre ta tendresse. Oui, des fois je n'ai pas pu me retenir de te réveiller en te picorant de bisous juste pour voir ton sourire niais s'étaler sur ton visage.

Même si comme d'habitude, je n'ai pas réussit à dormir, que je me suis réveillé de nombreuses fois, que j'ai fini par m'asseoir dans le lit pour lire pendant que tu dormais encore. Ça en valait la peine.

 

Au matin, dans une chambre éclairée par la lumière du soleil perçant les volets, une jeune fille est assise sur un lit. Vêtue seulement d'un débardeur, elle lit un livre, lunettes au nez. À ses côtés, un jeune homme dort, complètement enveloppé dans les draps. Lorsqu'il se retourne vers elle, ses yeux s’entrouvrent à peine. Il doit la voir dans le brouillard du sommeil. Après quelques battements de paupières, il semble estimer qu'elle ne fait pas parti du monde de ses rêves. Encore endormi, il s rapproche d'elle en posant sa tête sur l'oreille à ses côtés. Il s'installe tout contre elle, sa main sur la jambe. Il semble se rendormir ainsi, mais au bout de quelques temps, il s'avère qu'il se réveillait doucement. Il se lève sur un coude pour l'embrasser. Tout à sa lecture, elle lui répond distraitement. Mais cela ne le dérange pas plus que ça.

  • ça va ?
  • Oui et toi ? Bien dormi ?
  • Oui, ça fait du bien. Et toi ?
  • Oh moi, comme d'habitude...
  • Encore ?! Bon, il est bien ton bouquin au moins ?
  • Ba, c'est pas celui-là que je voulais prendre à la base...
  • Bon ok, je te file celui que tu veux, jvais à la douche et on fait le petit déjeuner ?
  • Ça marche
Bonne journée à nous

Mercredi 8 août 2012 à 16:25

A pleine vitesse, le vent soulevant sauvagement mes cheveux, les embruns fouettant mon visage, me voici de retour. Le soleil se cache timidement derrière les nuages. La lumière est pourtant éblouissante, obligeant les hommes à plisser les yeux pour admirer la vue. La mer brille et étincelle lorsque les rayons de notre astre rencontre ses vagues. Le bateau s'avance au milieu du bassin. Il croise ses semblables par centaine. Petits, grands. A voiles ou à moteur. Optimistes ou catamarans. Bateau de plaisance ou transport de touristes. Nous longeons la côte, les plages en laissant derrière nous la jetée Thiers. Au bout de quelques minutes, le bateau s'élance à l'intérieur du bassin, quittant le littoral pour entamer sa traversée. A ce moment-là, le soleil apparaît, rendant à la mer sa couleur d'un bleu sombre tacheté de blanc. Le paysage s'illumine. La dune étincelle, les blancs deviennent jaunes, les sombres s'éclairent. Et l'autre bord apparaît. Au loin, une masse sombre se distingue des innombrables parcs à huîtres. Elle grossit progressivement, nous laissant la reconnaître. Le débarcadère. Au fur et à mesure, des silhouettes apparaissent.

  • Hey ! Regarde, ce ne serait pas pour nous celle à côté du grand monsieur en bleu ? La petite tâche blonde.
  • Hem, elle ne semble pas nous répondre
  • Mais, si ça lui ressemble quand même de plus en plus
  • Et bien voilà, elle vous a enfin vu !

Débarquement, grands signes, appels dans tous les sens. Nous voici sur l'escalier de pierre, rongé par les moules et les huîtres pour rejoindre une dalle de béton. La dalle de béton qui signifie que nous sommes de retour. Cette dalle sur laquelle on nous accueille à bras ouverts. « Vous voilà enfin de retour avec nous ». Toujours mal à l'aise face aux grands airs de cette petite dame aux cheveux blancs qui nous souhaite la bienvenue comme si c'était le ciel lui-même qui nous avait envoyé. Un peu plus loin, à l'écart, un homme nous attend également. De taille moyenne, plus grand, et de plus en plus voûté, vêtu de son éternel polo bleu-vert, il a ce sourire timide mais chaleureux qui nous a vu grandir au fil des années.

Voici Mamie, dame délicate, croyante au possible et ayant peur du silence.

Voici Papi, homme de l'ombre, laissant sa femme prendre les devants à son aise mais ayant toujours l'anecdote et le mot pour rire.

Et voici le Cap Ferret, maison entourée d'arbre avec sa terrasse blanche surplombée de bois vermoulus par le temps. Une maison qui semble au premier abord posée fragilement sur un monticule au milieu du terrain. Au deuxième regard, elle apparaît plutôt avoir été construite sur un terrain à plat puis recouverte en partie par le sable. Un jardin dont les arbres ont connu un hamac, une tente ou deux, une lapine toute blanche, une table de ping-pong, un kayak jaune. La terrasse qui nous a vu bronzer, cramer, manger, rire et lire. Des fauteuils qui ont connu nos Harry Potter, Terry Pratchett, Tolkien, Weber, Chattam, Tintin, Papyrus, Le livre de la Jungle, Perrault, Mary Higgins Clark, le détective Lee ou plus récemment George R.R. Martin. Une cheminée qui nous a réchauffée par mauvais temps. Une table qui a connu nos repas plus ou moins mouvementés, nos films, parties de cartes et autres tartes aux prunes et au sucre.

Le bassin, l'océan, les Rosalines, l'église, le phare, le Casino et le marché, la Poste et sa cabine téléphonique en plein soleil, le petit train, la forêt sableuse de pins maritimes, les maisons blanches aux toits de tuiles rouges.

La plage du bassin ; « les escaliers », « l'église », « Mickey », « Le débarcadère »

L'île aux oiseaux, la Dune du Pila, le Moutier, l'Herbe

L'impression d'appartenir à un autre monde en voyant les gens tous bronzés et habillés de la même façon. L'impression de se retrouver dans le 2e ou le 16e entourée de blancs-becs en « Bensimon » : bleu, blanc ou beige.

Ici, je suis en maillot de bain la plupart du temps et en robe simple le reste du temps. Ici, pas de maquillage ni de lentilles. Pas de talons ni de basket, juste des tongues. Ici, les vélos sont rouillés depuis des années mais servent tous les ans. Ici, la plage ne bouge pas, les maisons non plus, juste les gens. Ici, je ne connais personne à part ma propre famille. Ici, je dors, lit, bronze, nage, me repose et vit au calme.

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Ici, c'est mes vacances depuis que je suis née et ça ne changera jamais.

Samedi 4 août 2012 à 18:56

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Solitaire
Lieu de rencontre
Lieu de retrouvaille
Point fixe pour un groupe

"Les tables"
"L'arbre qui parle"

La Roseraie
Un lieu où beaucoup de choses se sont passées
Certaines y ont commencé
D'autres y ont fini
Je me suis faite larguée deux fois dans ce parc
J'ai rit
J'ai pleuré
Depuis maintenant 5 ans, ce lieu est pour moi un réconfort
Un lieu où je me sens en paix, confiante
Elle a connu nos rires, nos bêtises d'adolescents
Elle les entend et les voit toujours
Elle fait partie de nous, de notre groupe d'ado dégénérés

Trèfle,
Paquerette
Arbres rouges et dorés
Soleil rayonnant
Neige
Pluie

Skateboard
Bolas
Diabolo
Boule de contact
Staff
Ballon de foot

Clopes
Bières
et autres trucs

Ces arbres nous ont vu grandir, évoluer, nous séparer, nous retrouver
Aujourd'hui, nous y sommes toujours un peu, quand on peut

Aujourd'hui, j'y ai fait un tour
L'arbre qui parle était seul pour une fois
Je me suis posée dans l'herbe, pieds nus
Et j'ai simplement regardé autour de moi
Cet endroit me manquera...

J'y ai connu l'amour, la haine
J'y ai rencontré l'amitié, durable ou éphémère
J'y ai rit, pleurer
J'ai été seule ou entourée
J'y ai découvert la pâquerette, ma fleur porte bonheur
J'y ai trouvé des trèfles à quatre feuilles, à cinq feuilles...
Cet endroit me manquera

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