ninabel

Utopiste amateur... mais où va le monde ...

Dimanche 21 octobre 2012 à 15:18

Je suis rentrée donc!
Je suis rentrée. J'ai vu mes amis, ma famille, mon copain. J'ai vu ma ville, la banlieue, Paris.
J'ai vu des gens qui voulaient me voir, des gens qui sont venus exprès pour moi, des gens qui tiennent à moi. J'ai vu ma meilleure amie qui m'a fait une surprise en invitant des gens de la fac. J'ai vu ces gens, qui sont venus parce que je leur manquais. J'ai vu celui qui fait son macho, qui fait son dur comme si il n'en avait rien à faire de moi et qui toute les trente secondes me demande si tout va bien, parce que sinon il vient tout casser.
J'ai vu ces gamins qui se sont rassemblés parce que je leur ai dis que j'étais de passage et que je repartais le lendemain.
J'ai vu mes parents, qui ont acceptés sans broncher le fait que je ne passe pas souvent à la maison, que je sois avec mes amis et mon copain.
J'ai vu ma soeur, toute contente de me voir.
J'ai vu mon copain. pas du tout content de me voir, juste super heureux :)
J'ai vu mes gamins, tout fous de ma présence, ne comprenant pas trop si je revenait vraiment ou pas et où j'avais été et ^pourquoi je n'étais plus là.

Avec eux, tout était normal. Rien n'avait changé.
Mais pour le reste s'était étrange. La ville n'avait pas vraiment changée, mais je m'y sentais étrange. La grisaille, les barres d'immeubles, le métro, le RER, tout me semblait maussade. Les gens parlant autour de moi en français, cela m'a vraiment perturbée. J'ai du me forcer à parler en français à une vendeuse.
Je me suis vraiment habituée à cette ville, aux bateaux, aux mouettes, au soleil et aux maisons toutes pareils. Je me suis habituée à entendre de l'anglais partout, à devoir penser mes phrases à l'avance.
Dans un sens, ça m'a fait du bien de revenir en Angleterre. A l'aéroport de Bristol, je me suis retrouvée entourée d'anglais, de gens que je ne comprenais pas vraiment. Et je me suis sentie à l'aise. C'est étrange tout de même. Je ne m'attendais pas à me sentir si bien ici, loin des miens.

Alors oui, Paris me manque. Mes miens et mon mien me manquent.
Mais ici, c'est chez moi aussi.

Dimanche 21 octobre 2012 à 15:03

Je suis rentrée.
Je suis rentrée chez moi, en France, pour quelques jours. Et oui, je précise qu'il s'agit de mon chez moi en France, parce qu'ici, c'est aussi mon chez-moi maintenant.
Je suis rentrée en France. J'ai retrouvée mon petit bout d'homme,  [qui était en retard à l'aéroport!]  qui était si mignon quand il m'a vu. Il était heureux et timide en même temps. Je sentais qu'il avait juste envie de me serrer le plus fort possible contre lui, mais on était pas tout seul. Je crois bien que la première chose qu'il m'a dites était  "Maintenant, tu ne peux plus repartir".
On a niaisé ensemble pendant quelques jours, à n'en plus se lâcher et être un peu triste de se quitter juste pour quelques heures. On a rit, s'est fait pleins de câlins et niaiser, niaiser et niaiser.
J'ai ainsi vraiment pu me rendre compte que mon départ avait changé les choses entre nous. Depuis le début, notre relation s'est bâtie simplement, lentement, sans mots. Avant mon départ, nous avions doucement commencé à nous rendre compte chacun de notre côté que notre relation se solidifiait, se renforçait. On savait quelle avançait à la même vitesse pour nous deux. Mais on en a jamais parlé. Je ne savais même pas si on allait rester ensemble après mon départ. Si on était suffisamment sérieux l'un envers l'autre pour tenir. Sachant que notre relation de départ n'était pas dans l'optique de quelque chose de sérieux, mais plutôt une relation "on verra bien où ça nous mène". Mais maintenant, on se manque chacun, on est sérieux, il voudrais me voir et moi aussi. Et on se le dit. On se parle, de nos manques, jalousies, suspicions, inquiétudes. On a même pas atteint nos 6 mois qu'on semble un vieux couple solide et confiant. On ne s'est même jamais parlé de sentiments, d'amour ou autre.
Pour la première fois de ma vie, je ne doute pas. Je sais. Et il ne m'a rien dis pour que je le sache. Enfin, si bien sur qu'il m'a rassuré, qu'il m'a fait comprendre que je comptais énormément pour lui et que j'étais la seule. Et je ne suis pas totalement naïve non plus, je sais bien que je suis loin... Mais j'ai confiance en lui malgré tout. Et ça, ça n'a pas de prix.

Ce que je vient d'écrire me fait peur... Merde! Je fais confiance à un mec! Qui peut à tout moment me foutre en l'air du coup!
Et voilà, la petite fille apeurée vient de refaire son apparition. ça faisait longtemps et ça ne me plait pas du tout, mais alors pas du tout.
Surtout que je sais très bien que quand je le reverrais sur internet, et bien elle partira tout de suite se cacher ailleurs.
Je me doute bien que nous ne serons pas éternels. Je ne vais pas parler de "The one". Mais maintenant, là tout de suite, je lui fait confiance et je sais ce que je représente pour lui. Zut!

A la base, cet article n'était pas du tout fait pour parler de lui...

Vendredi 12 octobre 2012 à 21:07

Les quelques articles que j'ai pu écrire depuis que je suis en Angleterre sont sur ma ville (que j'adore) et mon copain (qui me manque).
Mais en parlant de lui, ce cher petit monstre, je me suis rendue compte d'une chose qui m'a époustouflée (j'adore ce mot...)
Je dis qu'il me manque et tout et tout.
Mais au final, je le vis bien.
Je voudrais le voir, sa présence physique me manque, mais cela ne me déprime pas ou ne me rend pas plus jalouse qu'avant (juste un peu...)
Je n'avais vraiment aucune idée de comment pourrais se passer mon départ. Et je ne m'attendais vraiment pas à ça. Je ne m'attendais pas à ce que ça se passe aussi bien. ça m'épate!
Je pensais que soit la distance finirai par lisser notre relation soit par la rendre houleuse. Je ne pensais pas qu'elle la rendrait mieux qu'avant.
On se fait confiance. On croit l'un en l'autre. On est réaliste. On se parle. On accepte les petits débordements. On se cherche toujours autant. On s'exprime plus qu'avant.
Il m'a dis des choses que je pensais qu'il ne me dirai jamais. Il m'a dis que je lui manquais dès la première semaine. Il m'a dis qu'il était jaloux, mais que c'était pas de ma faute. Il m'a dis qu'il tenait à moi pour moi. Il m'a rendue niaise comme il ne l'avait jamais fait avant. Il m'a donné envie de lui par de simples mots et suggestions.
Je lui ai parlé le plus sincèrement du monde, sans aucune restriction ou censure. Je lui ai dis qu'il me manquait dès la première semaine. Je lui ai dis que j'étais jalouse, mais qu'il ne fallait pas m'en vouloir. Je lui ai dis que je lui faisais confiance. Je lui ai dis que c'était lui que je voulais. Je l'ai fait sourire juste en étant fatiguée. Je lui ai donné envie de moi par de simples mots et suggestions.

Je ne lui ai jamais dis que je l'aimais, lui non plus et peut importe.
Je sais et il sait.
Je sais qu'il tient énormément à moi et qu'il m'adore
Il sait que c'est réciproque.
On se fait confiance...
C'est un concept assez fascinant pour moi...

Je le vois mardi soir pendant 3 jours
Je sens qu'on va être mignons sur notre petit nuage...
Rah! ça fait du bien...
 

Vendredi 12 octobre 2012 à 20:51

Dans une chambre éclairée, une jeune fille est assise à son bureau. La chambre est assez petite. Le lit est coincé sous le renfoncement formé par les poutres du toit. Quelques meubles sont dispersés au mieux pour libérer de la place.
Dans ce petit espace, la musique est omniprésente. La jeune fille tape sur son ordinateur. Par la fenêtre ouverte, les mots semblent s'envoler dans le ciel. Ces mots ne sont pour personne en particulier, ils sont pour elle, pour sa mémoire. Ils sont là pour sortir de sa tête et s'évader. Par la fenêtre ouverte, le ciel bleu les accueille et le vent les emporte.

Ils déambulent parmi les rues voisines, toutes identiques et toutes différentes. Ces rues aux maisons jumelles, de multiples couleurs. Ces rues en pente, dévoilant l'horizon et l'océan. Parmi les nuages, ils rencontrent des mouettes. Celles-ci les rejettent de leurs cris aigus et les pourchassent jusqu'au port.
Entre bateaux de plaisances, bar, pub et club, ses pensées invisibles slaloment entre les passants. Un couple assit à une table. Un groupe d'étudiant bavardant gaiement. Une bande de motard près du stand de burgers.  Quelques touristes. Des familles qui flânent le long des quais.
Une bourrasque de vent les entraînent brusquement au-dessus de tout ce monde pour les déposer au somment de la grande roue. Cet immense assemblage métallique, s'ébrouant lentement au fil de la journée surplombe l'ensemble de la ville. Elle surveille, bienveillante, les promeneurs venus admirer l'océan, les jeunes jouant ou paressant sur la pelouse à ses pieds. Elle peut voir l'ensemble de cette petite ville calme, tranquille, animée.
Lorsque la nuit tombera, les bars, les pubs, les clubs accueilleront les étudiants. En bons anglais, ils deviendront hors de contrôle.

Au milieu de tout ce cahot, la jeune fille s'amusera elle aussi. Elle fera la fête avec ses amis, parlera en mauvais anglais à des inconnus. Elle rira, dansera, s'enthousiasmera, se moquera. Elle vivra tout simplement.
Mais au fond d'elle, il manquera quelque chose.
Car bien que cette ville la calme, lui plaise, il y manque quelque chose.

Même lorsque qu'elle se déhanche comme une bitch sur le dancefloor, elle pense à ce qu'elle ne peut avoir ici.
Car des soirs comme celui-ci, ou même soyons honnête, tous les soirs, elle pense à celui qui lui manque.
Elle pense qu'elle aimerai bien ne pas se coucher seule le soir
Elle pense à ce pauvre portugais esseulé qu'elle a laissé chez elle.
Elle pense que ces bras lui permettraient d'être vraiment bien...

Vendredi 12 octobre 2012 à 20:29

Image en tête
Mots en tête

Je veux écrire
Clavier, pages blanches
Les mots viennent
S'effacent
Reviennent
Ils ne sont pas bien

Essayons hier
Autre page, autre support
La page reste blanche

Dessiner?
L'image est là
Premier coup de crayon
Déchirage

Prendre des photos?
Il fait nuit...

Besoin de faire quelques choses d'écrire, de dessiner, de danser.
Mais ma guitare est en France.
Il n'y a pas de danse ici
Je n'arrive pas à écrire
Je n'arrive pas à dessiner.

Il me reste quoi pour ce soir?


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